Histoire de bonbons

des Perses à nos jours

Histoire du bonbon

Symbole de plaisir, de partage, de fête, de convivialité, les bonbons et confiseries accompagnent l’histoire de France depuis des siècles et font partie de notre patrimoine et de nos traditions culinaires. Pour chaque fête, chaque événement : anniversaires, mariages, fêtes des mères ou des pères… les bonbons et confiseries savent être les doux et gourmands complices de ces moments. Il existe aujourd’hui plus de 600 variétés, chaque région a sa propre spécialité et le nombre ne cesse d’augmenter.

600 ans avant notre ère, les Perses avaient déjà découvert « la canne qui donne du miel sans l’aide des pois ».

Au 12ème siècle, les Croisés ont permis à l’Europe de découvrir la canne à sucre. Pendant une longue période, il a été considéré comme un remède, comme toutes les autres épices, et était utilisé et vendu à un prix élevé par les apothicaires. À la même époque, une confiserie de luxe apparaît avec les premiers fruits confits et confitures.

Ce n’est qu’à la fin du XIVe siècle que l’Europe organise son commerce du sucre et c’est l’essor des confiseries. Des créations et de nouvelles recettes apparaissent : les fruits confits se multiplient, les fruits confits, le nougat et le praliné voient le jour. Il devient habituel d’en donner à la fin d’un repas.

Au XVIIe siècle, plusieurs nouvelles confiseries apparaissent, comme la châtaigne confite. Des confiseries s’ouvrent à Paris et deviennent des lieux à la mode où la bourgeoisie se retrouve.

Ce n’est qu’au XIXe siècle que le sucre se démocratise, grâce à l’apparition de la betterave sucrière. C’était une révolution et les confiseries n’ont pas cessé d’inventer de nouvelles friandises et spécialités. A cette époque, les confiseurs étaient appelés « marchands de plaisir » et leur maître était, et est toujours, Saint-Nicolas.